Ayant atteint la neutralité climatique dès 2016, burgbad a été le premier fabricant de meubles de salle de bains climatiquement neutre au monde. L’engagement pour le climat est pour nous un processus d’apprentissage qui nous permet non seulement d’aller vers de nouvelles économies potentielles mais aussi de soutenir des projets globaux dans le cadre de modèles de compensation ciblés qui contribuent de manière durable à la lutte contre le réchauffement climatique – par exemple en Inde.
Suite à la 21e Conférence sur le climat de l’ONU à Paris, l’association allemande pour la qualité des meubles (Deutsche Gütegemeinschaft Möbel e.V., DGM) a créé en 2016 le « Pacte pour le climat de l’industrie du mobilier ». La même année, nous avons été le premier fabricant de meubles de salle de bains à adhérer à ce pacte pour le climat de l’industrie allemande du mobilier. Depuis lors, notre production a affiché une neutralité climatique selon les critères fixés par la DGM et contrôlés par l’institut de certification allemand RAL, un résultat rendu possible grâce à la mise en place au sein de notre entreprise d’une gestion durable systématique dès 2014.
Ce n’est que grâce à cela que nous avons pu remplir l’ensemble des conditions dès notre adhésion au pacte pour le climat de la DGM et ainsi devenir le premier fabricant de meubles de salle de bains climatiquement neutre au monde. La particularité du pacte de la DGM réside dans le fait que dans un premier temps, un bilan des émissions de CO2 de l’entreprise est effectué, les possibles mesures pour réduire ces émissions restant facultatives. Dans un second temps les entreprises peuvent, en réalisant des mesures de réduction et de compensation tangibles, recevoir le label de fabricant de meubles climatiquement neutre. Pour cela, elles doivent compenser les émissions de CO2 restantes – c’est-à-dire celles qui ne peuvent être réduites – par le biais de l’obtention de certifications reconnues de lutte contre le réchauffement climatique. Chaque certification correspond à une tonne de CO2.
La compensation volontaire des émissions de CO2 est une politique sensée. La transformation de notre système économique vers un développement durable requiert un large impact. Nous considérons néanmoins qu’il y a une différence entre une neutralité climatique obtenue uniquement grâce à l’acquisition de certifications – que l’acquéreur ait réduit ses propres émissions ou pas – et une entreprise qui s’engage activement dans une démarche de neutralité climatique.
Dr. Susanne Steinhauer, responsable du développement durable chez burgbad, explique les mesures de lutte contre le réchauffement climatique de notre entreprise : « burgbad a délibérément décidé de se soumettre à certains critères pour s’engager sur la voie de la neutralité climatique. Dans un premier temps nous avons réalisé et vérifié notre bilan CO2 selon les critères RAL et DGM, pour ensuite réduire autant que possible nos émissions. Ce n’est que dans un troisième et dernier temps que nous compensons depuis 2016 les émissions restantes inévitables. Pour ce faire, nous ciblons des projets de compensation qui ont également des bénéfices sociaux dans les pays émergents et en voie de développement. »
À travers ses certifications, burgbad n’investit donc pas dans des projets comme des parcs éoliens offshore dans la mer du Nord mais cherche des alternatives avec une valeur supplémentaire. En tant que membre de l’alliance pour le développement et le climat (« Allianz für Entwicklung und Klima »), nos fonds de compensation climatique sont injectés de manière ciblée dans des projets qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays émergents et en voie de développement, tout en créant des emplois et des revenus sur place.
« La lutte contre le réchauffement climatique ne peut être efficace que si nous en donnons également les moyens aux pays en voie de développement, si les choses bougent dans ces pays et que les gens en profitent concrètement », déclare Dr. Susanne Steinhauer. C’est pourquoi, de 2018 à 2021, nous avons investi dans le projet d’action pour le climat Gold Standard « Godawari Power and Ispat Limited » (GPIL). Ce projet a permis la mise en service d’une centrale biomasse de 20 mégawatts à Siltara, au nord de Raipur et la création d’emplois et de sources de revenus sur place. « Les riziculteurs peuvent désormais y apporter les déchets de leurs récoltes (les balles de riz) contre une petite rémunération au lieu de les brûler et ainsi contribuer à la production d’énergie verte », explique Dr. Susanne Steinhauer.
Des informations complémentaires sur nos activités en faveur du climat peuvent être trouvées dans notre rapport de développement durable qui offre une vue d’ensemble des mesures de durabilité que nous avons prises de 2018 à 2020 et des résultats obtenus jusqu’ici, en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique. Ainsi, nous avons réussi à largement dépasser le but que nous nous étions fixé de réduire de 10 % la consommation d’énergie par unité produite de 2014 à 2020, en obtenant une réduction de 22,5 % (selon le contrôle de gestion environnemental). Nous avons également pu réduire nos émissions de CO2 par unité produite au-delà de nos prévisions, avec 68,6 % par rapport à 2014 au lieu de 55 % prévus.
Outre la réduction de la consommation d’énergie globale de l’entreprise, la part d’énergies renouvelables dans l’approvisionnement énergétique a été constamment augmentée. Cette part se situait en 2020 à 61,8 % (selon le contrôle de gestion environnemental), dont la moitié correspond à de l’électricité achetée et l’autre moitié à la biomasse du bois de rebut de notre production, employé comme source énergétique pour nos usines à Greding et à Schmallenberg.
Comme nous souscrivons pleinement à l’objectif des deux degrés fixé par les Nations Unies, nous continuons à chercher des domaines offrant un potentiel de réduction des émissions. Une étude de faisabilité et de coût-efficacité est prévue afin d’évaluer s’il serait pertinent de doter notre parc automobile de véhicules électriques. Nous souhaitons par ailleurs augmenter le nombre de réunions virtuelles afin de réduire les voyages professionnels et effectuer davantage de trajets en train plutôt qu’en voiture. Les voyages en avion ont déjà été progressivement supprimés depuis 2016 et nous continuons nos efforts en ce sens. De plus, les émissions inévitables continueront d’être compensées.